Audrey Moores, X98
Audrey Moores a obtenu son doctorat de l’École polytechnique en 2005 sous la supervision de Pascal Le Floch. Ce travail a obtenu le prix de thèse de l’École la même année. Elle a été boursière postdoctorale Lavoisier pour poursuivre ses études à l’Université de Yale en 2006. En 2007, elle obtient un poste de professeure assistante et Chaire de recherche du Canada en chimie verte à l’Université McGill, où elle est actuellement professeure titulaire, directrice associée de la plateforme de recherche en microscopie électronique et co-directrice du groupe Matériaux de l’Initiative Systémique sur le développement durable de McGill. Audrey Moores a été co-directrice associée du Center for Green Chemistry and Catalysis de 2012 à 2016, et directrice scientifique au sein du conseil d’administration de GreenCentre Canada de 2016 à 2019. Elle est membre du conseil consultatif de l’ACS Green Chemistry Institute et éditrice adjointe du journal ACS Sustainable Chemistry & Engineering.
Audrey Moores est une experte reconnue dans le domaine de la catalyse utilisant des nanomatériaux à base de métaux, d’oxydes métalliques et de biomasse, avec un accent particulier sur les processus durables et l’utilisation de matières premières abondantes dans la nature. En 2019, elle a reçu une chaire Fessenden décernée par la Faculté des sciences de l’Université McGill pour le développement commercial de sa découverte sur la transformation propre des carapaces de crustacés en polymères biodégradables. En 2020, elle est sélectionnée parmi les 250 futurs leaders canadiens pour la Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership. Cette même année, elle devient membre du Collège de la Société royale du Canada. En 2021, Audrey Moores reçoit le Prix de chimie et de génie chimique pour la chimie verte de la Société canadienne de chimie.
“Ma formation polytechnicienne m’a permis de rencontrer très tôt des chercheurs de renommée internationale en chimie, qui était ma passion. L’opportunité de faire un stage expérimental avec Pascal Le Floch, Nic Mézailles et le DCPH a été un tremplin pour poursuivre mes recherches à l’Université Saint Andrews en Ecosse, l’Université Yale aux Etats Unis et enfin l’Université McGill à Montréal où j’ai développé mon programme de recherche en chimie verte depuis 15 ans. Par ailleurs, l’accent unique que Polytechnique met sur la formation sociale et humaine s’est aussi révélé un atout dans ma carrière, que j’ai pu exploiter pour bâtir des programmes de recherche interdisciplinaires ou dans mon travail au Collège de la Société Royale du Canada, où nous rendons des avis d’experts sur des enjeux de société.”