Monique Legrand-Larroche, X82
Première femme à accéder au grade de général 4 étoiles
Diplômée de l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA Paris) et détentrice d’un DEA en mécanique à l’université Paris VI, Monique Legrand-Larroche entre en 1987 à la direction générale de l’Armement (DGA). D’abord chargée du financement et de l’orientation des projets de recherches dans les universités, les établissements du CNRS ou encore l’ONERA, elle devient directrice du programme HORIZON (hélicoptère équipé d’un système de surveillance radar du sol et des aéronefs lents) et responsable du programme capacités complémentaires Gazelle, de 1993 à 2000. Elle a aussi sous sa responsabilité l’acquisition d’hélicoptères pour la Gendarmerie nationale et la Sécurité civile. Elle passe son brevet de pilote d’hélicoptères en 1987.
A partir de 2002, elle est en charge des finances au service des programmes nucléaires et missiles, puis supervise les négociations des marchés de ce service. De 2007 à 2011, elle est la première directrice de l’unité de management des opérations d’armement d’hélicoptères, au profit des trois armées (ainsi que pour la Gendarmerie nationale et la Sécurité civile). Elle représente à ce titre la France aux comités directeurs internationaux pour le programme Tigre et le programme NH90.
Après deux ans en tant que chef de service du maintien en condition opérationnelle, elle devient en 2014 directrice des opérations de la DGA, en charge de la conduite des programmes d’armement, du pilotage de la réalisation des systèmes d’armes et de leur acquisition. En 2018, elle quitte la DGA pour rejoindre l’État-Major des armées où elle crée et dirige la direction de la Maintenance aéronautique (DMAé). Cette direction conçoit et met en œuvre la stratégie du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense et a été créée pour améliorer la disponibilité des aéronefs et des équipements aéronautiques.
“L’X m’a apporté la curiosité et la rigueur scientifique, ainsi que la capacité à appréhender et synthétiser les problèmes complexes. J’y ai également découvert la force du travail en équipe. L’X ouvre les portes et m’a incitée à éviter l’autocensure, elle m’a aussi confortée dans l’intérêt du travail pour l’Etat.”